Publié dans Economie

Taxation de 20 % sur le maïs et le blé - « Aucun impact au niveau des prix sur le marché »

Publié le mercredi, 04 décembre 2019

En cours d’examen au Sénat. Le projet de loi de Finances (PLF) 2020 crée en ce moment une grande polémique auprès des opérateurs locaux. Les discussions portent surtout sur la taxation sur la valeur ajoutée du maïs et du blé. Les professionnels de l’agriculture et de l’élevage craignent une éventuelle hausse de prix de ces produits et de leurs dérivés comme la provende. Questionné sur le sujet hier à Antaninarenina, monsieur Germain, directeur général des impôts (DGI), affirme le contraire. Selon ses dires, cette taxation n’impacte pas le prix du maïs sur le marché intérieur.

« 80 % de la population vivent de l’agriculture et de l’élevage. La majorité d’entre eux sont des paysans. Leur production est généralement destinée à l’auto-consommation ou la vente dans le secteur informel. La loi stipule que les entreprises ayant réalisé un revenu de 200 millions d’ariary sont assujettis à la TVA, ce qui n’est pas le cas du secteur informel. De ce fait, la taxation du maïs et du blé concerne uniquement les grandes entreprises », explique le DGI. Concernant les provendes, l’exonération de TVA s’applique également à l’importation et la vente des intrants à usage agricole.

Retaxation

Le maïs et le blé ont toujours été soumis à la TVA avant 2019. Mais la Direction générale des impôts a exonéré ces produits cette année. Malheureusement, cette initiative n’a pas eu d’impact sur le prix moyen du maïs ni sur les produits dérivés, c’est pourquoi le Gouvernement s’est lancé dans la retaxation. « Malgré l’objectif de l’exonération visant un accès plus facile aux ménages, aucun impact significatif de la baisse de prix du blé et du maïs, ni sur les produits dérivés comme la provende, n’a été observé. Au contraire, nous avons constaté une hausse de prix cette année, contrairement à l’année dernière. A cet effet, le prix d’achat moyen du maïs est passé de 934,1 ariary en 2018 à 1 092 ariary en 2019, soit une hausse de 31 %. En parallèle, le prix de vente moyen de la provende est passé de 1 962,9 ariary le kilo en 2018 à 2 232,4 ariary le kilo cette année, soit une hausse de 14 % », justifie-t-il.

A cause de cette détaxation, l’Etat a constaté un manque à gagner de 67 milliards d’ariary, à raison de 40 milliards d’ariary sur le blé et 27 milliards d’ariary sur le maïs. Cette décision entre dans le cadre d’une politique de réduction progressive des dépenses fiscales afin d’élargir l’assiette fiscale.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • La bonne semence
    La culture, une activité de base utile pour l’homme ! Comme il y a une mauvaise culture, nuisible pour les êtres humains, il existe une bonne culture nécessaire à la meilleure condition de la vie humaine. La culture peut s’agir aussi de l’entretien minutieux et continu de quelque chose, et ce, pour le bon rendement d’une production quelconque, pour une bonne qualité. Il peut y avoir une culture de maïs, de manioc, de riz, de vanille dont le métier est exercé par un cultivateur ou cultivatrice. On parle aussi de culture physique, l’entretien du corps humain, effectué par un culturiste, le « bodybuilding ». Un agriculteur est celui qui s’occupe en tant que métier, à plein temps, d’un ensemble d’activités culturales liées aux activités productives rurales.

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